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Disparition du militant communiste Maurice Audin : ouverture des archives françaises

Emmanuel Macron avait reconnu en septembre 2018 la responsabilité de l’Etat français dans la disparition de l’assistant de mathématiques à la faculté d’Alger et membre du Parti communiste algérien.

Le Monde avec AFP

Publié le 10 septembre 2019 à 11h11

Temps de Lecture 1 min.

En septembre 2018, Emmanuel Macron avait reconnu « au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires qui l’avaient arrêté à son domicile » le 11 juin 1957.

Les archives publiques françaises concernant la disparition de Maurice Audin, militant communiste disparu en 1957 en Algérie et mort sous la torture, seront ouvertes, prévoit un arrêté paru lundi 9 septembre au Journal officiel.

« Cet arrêté prévoit la libre consultation (…) des archives publiques relatives à la disparition de Maurice Audin conservées aux Archives nationales, aux Archives nationales d’outre-mer, aux archives départementales d’Ille-et-Vilaine et au service historique de la défense », précise le texte.

Emmanuel Macron avait reconnu en septembre 2018 la responsabilité de l’Etat français dans la disparition de l’assistant de mathématiques à la faculté d’Alger et membre du Parti communiste algérien.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Maurice Audin et les chemins torturés de la mémoire

Demande de « pardon » de Macron

Dans une déclaration remise à sa veuve, Josette Audin, morte depuis, le président avait reconnu « au nom de la République française, que Maurice Audin a été torturé puis exécuté ou torturé à mort par des militaires qui l’avaient arrêté à son domicile » le 11 juin 1957. Le président avait également demandé « pardon ».

Il reconnaissait « aussi que si sa mort est, en dernier ressort, le fait de quelques-uns, elle a néanmoins été rendue possible par un système légalement institué », alors que la trace de Maurice Audin, suspecté d’avoir aidé le FLN (Front de libération nationale), était perdue dix jours après son arrestation.

Emmanuel Macron avait alors également confirmé l’ouverture des archives sur le sujet des disparus civils et militaires, français et algériens.

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Le Monde avec AFP

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