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USA 2020 : Délivrance

- Nguyễn Quang — published 14/11/2020 21:10, cập nhật lần cuối 20/11/2020 23:10


USA 2020


Délivrance



Nguyễn Quang




Voilà, il est viré, selon sa formule-choc du temps de ses années de télé-réalité. Il nous rend un pays dont on doutait sous sa gouvernance que ce fût encore « la lumière sur la colline » des Pères fondateurs 1. Maintenant qu'il va “dégager” après seulement un mandat, on s’aperçoit à quel point ce furent quatre années de déglingue : au plan des institutions, la séparation des pouvoirs bafouée, l’indépendance de la Justice agressée, les corps intermédiaires dénigrés, la démocratie rabaissée, parfois ravalée au rang d'une monarchie népotique, avec son clan, sa cour, sa valetaille, ses favoris, ses traîtres; au plan des valeurs, l'argent déifié, la culture méprisée, la science ringardisée, la connaissance marchandisée, la fraternité moquée, l'unité effacée de la devise fièrement portée dans son bec par l’Aigle américain, E Pluribus Unum, « De plusieurs, un », « From many, one ». Certes restait la liberté, encore protégée par les mécanismes institutionnels (comme le prouve l'alternance d'aujourd'hui), mais beaucoup d'entre nous, même loin des Etats-Unis, auront vécu ces quatre années de dépossession intérieure en étant habités, selon les mots du cinéaste Pierre Schoeller, « d'une gêne intime, qui oscillerait entre la honte de ce que fut ce régime et l'effroi de ce qu'il aurait pu être. »


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«  Make America great again » ?


Nul ne pourrait sérieusement prétendre faire le bilan des délirantes quatre dernières années sans tenir compte de la personnalité de leur protagoniste central, Donald John Trump lui-même. En 2016, comme beaucoup de gens de par le monde, on avait été estomaqué par son accession à la magistrature suprême. Puis on s’était fait une raison en se disant qu’après tout Ronald Reagan avait été un acteur de séries B et Jimmy Carter un planteur de cacahuètes. Puis, une logorrhée de tweets aidant (24.000 en 4 ans, écrits avec une orthographe approximative et dans le langage d’un gamin de dix ans – « formidable, super, fantastique, génial »), on avait dû se rendre à l’invraisemblable évidence, que la première puissance mondiale était gouvernée par un Ubu roi à l’ego boursouflé, un menteur compulsif (20.000 mensonges au cours de son mandat), d’une ignorance crasse et d’une inculture abyssale, mais qui se qualifie lui-même de « génie » dans toutes les matières, y compris celles auxquelles il n’entend pas un traître mot. On recommande spécialement sa conférence de presse https://www.youtube.com/watch?v=p8TgEYOZBXQ

Et ce serait le même Trump qui, lors de son investiture en Janvier 2017, puis les années suivantes devant l’Assemblée générale de l’ONU, s’en vient prononcer un discours tout à fait articulé et charpenté sur la « nouvelle politique » américaine dans le monde ? Qu’il nous soit permis de pas en croire un mot et d’adresser nos félicitations au brain trust du Président sortant. Et de passer tout de suite au contenu, autrement plus important, de la « nouvelle donne » trumpiste, généralement interprétée à l’extérieur comme un repli des E-U. sur « l’Amérique d’abord ». Que dit exactement le discours inaugural du président élu ? « Pendant des décennies, nous avons enrichi l’industrie étrangère aux dépens de l’industrie américaine ; subventionné les armées d’autres pays tout en permettant le très triste appauvrissement de notre armée ; nous avons défendu les frontières d’une autre nation tout en refusant de défendre les nôtres ; et dépensé des milliards de milliards de dollars à l’étranger pendant que les infrastructures de l’Amérique se sont délabrées et abîmées . (…) Nous avons rendu d’autres pays riches alors que l’abondance, la force et la confiance de notre pays ont disparu de l’horizon (…) Nous nous sommes retrouvés aujourd’hui et nous décrétons, pour être entendus dans chaque ville, chaque capitale étrangère et dans chaque lieu de pouvoir, qu’à compter d’aujourd’hui une nouvelle vision prévaudra dans notre pays : ce sera l’Amérique d’abord et seulement l’Amérique. L’Amérique d’abord. Chaque décision sur le commerce, les impôts, l’immigration, les affaires étrangères sera prise pour le bénéfice des familles et des travailleurs américains ». Il faut dire que l’isolationnisme américain ne date pas d’hier, il remonte officiellemet au discours d’adieu de Georges Washington en 1796, et pratiqué scrupuleusement par les E-U. jusqu’à leur entrée dans la Première guerre mondiale en 1917 sous l’impulsion du président démocrate Woodrow Wilson. Après l’échec de la création de la Société des Nations dans le but de garantir la paix par le droit, la politique isolationniste, connue sous le nom de « Back to Normalcy » ou « America first » (déjà !) va perdurer jusqu’à la Seconde guerre mondiale. On connaît la suite, avec les accords de Bretton Woods et l’institution du FMI et de ce qui allait devenir la Banque Mondiale. Puis, pour tirer les leçons des conflits du 20ième siècle et stabiliser les relations internationales, la création d’un système multilatéral reposant également sur trois piliers : la sécurité et la paix pour l’ONU, la prospérité pour le FMI et le GATT (future OMC) et le « bien-être » pour le Conseil des Droits de l’Homme, basé sur la Déclaration Universelle du même nom. Or c’est ce triple ordonnancement (qui, il est vrai, fonctionnait de moins en moins bien) que le trumpisme a entrepris de jeter bas en 2017. L’intérêt mutuel, qui est le fondement du système multilatéral, n’entre plus en considération. A sa place, Trump ne prône pas vraiment un retour à l’isolationnisme, mais la prise en compte prioritaire des intérêts américains, à l’intérieur comme à l’extérieur. La conséquence implicite de cette liberté d’action revendiquée, c’est l’affranchissement des entraves désormais superflues du mutilatéralisme – de la nécessité d’une sécurité collective, des règles du commerce international, et par conséquent des organismes internationaux qui en régulent les échanges, des pactes de non agression commerciale contre des pays en principe alliés, et enfin de la solidarité avec les grandes causes environnementales telles que la lutte contre le réchauffement climatique… « Make America great again » ? Il faudrait voir ce que ça nous coûterait, à nous autres non-Américains.

Les Américains eux-mêmes ont déjà pu le voir en politique étrangère, domaine régalien où la « diplomatie du like » a pu se déchaîner sans contrainte, quand les citoyens comme les cabinets ministériels (y compris le State Department) apprenaient en direct live sur Twitter ou You Tube les dernières initiatives trumpiennes, comme par exemple la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le Golan, ou la hausse des tarifs douaniers sur les produits chinois. Mais ce qui restera dans l’Histoire comme une page d’infamie, pour paraphraser le président Roosevelt, c’est l’abandon par Trump, après une simple discussion téléphonique avec le président turc Erdogan, des Kurdes de Syrie dont les Américains s’étaient pourtant servis comme supplétifs pendant la guerre contre Daech. Aux critiques les plus vives venant non seulement de ses alliés européens, mais aussi de la Russie de Poutine, ainsi que du Pentagone et du Parti républicain, le « génie » en chef s’était contenté de montrer les nombreux likes sur son compte Twitter qui, à ses yeux, prouvaient le bien-fondé de sa politique. Vous avez dit « ubuesque » ?


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(Libération, 6.11.2020)


« De quoi Trump est-il le nom ? » 


Je crois bien qu’aux annonces des premiers résultats des élections américaines du 3 Novembre, les anti-Trump ont dû sentir passer un frisson : non seulement la « vague bleue » démocrate annoncée n’était pas au rendez-vous, mais c’était la « vague rouge » républicaine qui menaçait de submerger tous les Etats, en un remake cauchemardesque de 2016. Mais il fallait garder son sang-froid, l’illusion d’optique était dûe au mode particulier de dépouillement des bulletins : d’abord les votes présentiels, puis les votes anticipés, enfin, en dernier, les votes par correspondance. Les deux derniers types de suffrages sont depuis toujours favorisés par les électeurs démocrates pour des raisons matérielles et sociologiques évidentes, ne serait-ce que parce que le scrutin a lieu un jour de la semaine. Sans compter cette année le Covid 19 qui ajoutait des difficultés supplémentaires de déplacement, le phénomène était classiquement connu sous la double appellation de « red mirage » + « blue shift » (ce dernier vocable étant un clin d’œil aux happy few qui savent que le « décalage vers le rouge » est l’une des rares preuves expérimenrales de la théorie du Big Bang). Bref, même si les chiffres continuent encore d’évoluer à la marge, au jour d’aujourd’hui l’on peut avancer le décompte quasi définitif suivant : avec un taux global de participation de 66,5 %, Joe Biden obtient 279 grands électeurs et 77 M suffrages, et Donald Trump respectivement 217 et 72 M, soit un avantage pour Biden de 62 grands électeurs et 5 M (ou 3,33 %) de suffrages. Donc, sauf manœuvres de son adversaire (et on ne voit pas lesquelles, au plan légal), Joe Biden est le 46ème président élu des E-U.

Grosso modo les instituts de sondage ne se sont pas trompés sur l’issue finale, pas plus que sur la répartition des Etats attribués à l’un ou l’autre des deux camps : en gros, les Républicains ont réussi à conserver leurs forteresses du Texas et de la Floride, et les Démocrates à recolmater la « muraille bleue » des Grands Lacs qui leur avait fait défaut en 2016. Mais le point est qu’encore une fois les enquêtes ont sous-estimé le phénomène Trump : la participation record de 2020 a profité dans des proportions comparables aux deux partis, et le président sortant n’est battu que par un écart de 3,33 % , un score habituel dans une élection démocratique, alors qu’on s’attendait à un tout autre écart après quatre années de gouvernance chaotique, de multiples scandales de toutes sortes, une procédure en destitution (impeachment) et la (non) gestion d’une pandémie qui a fait plus de 233.000 victimes, soit quatre fois le nombre des pertes américaines au Viet Nam ! Mis au pilori, les instituts ont invoqué en priorité le biais incontrôlable du « vote caché », ou « shy vote », quand le sondé donne une réponse mensongère, ou bien se dit indécis, ou bien refuse de répondre alors que son choix est déjà fait : les latinos qui ont fait la différence en Floride et au Texas, alors qu’on aurait cru à plus de solidarité avec leurs compatriotes sur lesquels crache Trump, littéralement ; ou un certain segment d’électeurs aisés/diplômés qui dissimulent leur penchant populiste ; ou encore une relativement nouvelle espèce de « hackers à rebours », qui répondent systématiquement de façon trompeuse pour saboter le « système », etc. Bref, le problème Trump pour les sondeurs, c’est qu’il comporte encore plus « d’inconnues inconnues » que « d’inconnues connues », et que chaque nouveau scrutin redevient une nouvelle chasse à « l’électeur trumpiste ». Mais peut-être que bientôt on n’aura plus besoin d’aller chasser ailleurs qu’au Parti républicain, le vénérable GOP (Grand Old Party) de Lincoln lui-même, tant il est clair maintenant qu’après 2020, le trumpisme (déjà baptisé national-populisme) ne disparaîtra pas en tant que force politique.

Depuis l’irruption fracassante de Trump dans l’arène politique, sa popularité fait montre d’une stabilité stupéfiante, et à un haut niveau, aux environs de 40 %. De 2016 jusqu’à aujourd’hui, aucun événement adverse n’a jamais pu la faire baisser, qu’il s’agisse des scandales de sa vie privée, de ses finances douteuses, de ses entourloupes fiscales, des révélations, dans plusieurs livres au fil des années 2, sur ses failles morales et ses insuffisances intellectuelles… Tout a glissé sur lui comme l’eau sur les plumes d’un duck, lui donnant à la longue l’assurance d’une impunité totale dans toutes ses actions quelles qu’elles soient. Une fois, dans un discours public, pointant un doigt sur l’assistance, il s’est exclamé : « Je pourrais, ici et maintenant, tirer sur n’importe qui sans qu’il m’arrive rien ». Ses fidèles le suivent, non pas comme un politicien, mais comme un messie politique, au point qu’on ne peut pas ne pas se poser la question : « De quoi Trump est-il le nom ? ». Une réponse possible et plutôt convaincante est : « Des Etats-Unis du désespoir » des années 2.000, selon une expression de deux économistes de Princeton, Anne Case et Angus Deaton 3. Dans le droit fil de l’essai fameux d’Emmanuel Todd (1976) sur l’effondrement de l’Union Soviétique annoncé par l’évolution défavorable d’une seule variable démographique, le taux de mortalité infantile, Case et Deaton ont montré en 2015 que la mortalité des « Blancs non-hispaniques » 4 de 45 à 54 ans augmentait depuis le tournant du siècle pour cause de suicide, de surconsommation d’alcool, de surdose de stupéfiants ou de médicaments… Au point d’affecter l’espérance générale de vie aux E-U, qui a commencé à stagner au début des années 2010, puis à baisser entre 2014 et 2017. Et ce alors qu’en 2016, les U-S. étaient en tête des pays occidentaux pour la croissance et l’emploi. La relation de cause à effet avec l’élection de Trump – un vote de colère et de défiance contre les « élites » – mérite d’être approfondie. Voir dans la note précitée un résumé de Case et Deaton, actualisé pour prendre aussi en compte les dégâts de la Covid 19.

Les « désespérés » des années 2.000 auront-ils pu tirer quelque avantage du mandat de Donald Trump ? Rien n’est moins sûr. Depuis les années 80, la modeste croissance n’avait permis une augmentation du revenu national par adulte que de 1,4 % par an en moyenne. Surtout, elle avait été tellement inégalement répartie que pour 50 % des Américains, ceux des couches populaires, leurs revenus avaient quasiment stagné. Or en quatre ans de mandat, Trump n’a fait qu’une seule réforme d’envergure, en 2018, et c’était un concentré de néolibéralisme pour les plus favorisés : baisse de 35 % à 21 % du taux de l’impôt fédéral sur les bénéfices des sociétés ; doublement du seuil d’exonération des impôts sur les successions ; nouvelle déduction d’impôts de 20 % pour les seuls revenus non salariaux, donc en particulier ceux des plus riches, de sorte que, comme l’a souligné l’économiste Gabriel Zucman, un milliardaire de Wall Street paie proportionnellement moins d’impôts qu’un enseignant. Donc présenter Donald Trump comme un défenseur des classes défavorisées, cela relève du b…s…, comme disent élégamment les Américains.

Plus généralement, que peut-on dire du bilan économique du président sortant ? “ Nous avons désormais l'économie la plus florissante du monde ”, se vantait-il en 2018 devant ses partisans. Il est vrai que l'économie américaine ne s'était pas aussi bien portée depuis des décennies : taux de chômage à 3,5 %, croissance à 2,3 %. Mais en s’attribuant tous les mérites, Trump oubliait, peut-être volontairement, qu’il avait hérité de son prédécesseur (Obama, sa bête noire) d’une situation déjà très favorable : cycle de croissance positive depuis une décennie, chômage en baisse chaque année depuis 2010… De fait, les effets du coup de fouet donné par la politique budgétaire et la réforme fiscale 2018 de Trump n’auront peut-être pas d’effet durable : le gain de croissance est généralement estimé à 1 % et la baisse du chômage à 0,5 %, mais au prix d’une explosion du déficit public (23.201 milliards $ fin 2019 contre 19.977 milliards fin 2016) qui dépasse maintenant 100 % du PIB. De sorte que le « penny plan » prévu pour réduire de 1 % par an toutes les dépenses fédérales à l’exception de la défense et de la santé, a été officiellement abandonné. Comme le fait pudiquement remarquer le chef économiste de Natixis AM : « La politique économique expansionniste [de l’administration Trump] n’est pas nécessairement celle qui s’imposait au regard des fondamentaux économiques ». On pourrait ajouter : « Et de toute façon, la Covid 19 est venue balayer toutes ces arguties ».


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(Libération 09.11.2020)


A cette heure, fait sans précédent dans l’histoire américaine, non seulement le perdant de l’élection présidentielle n’a toujours pas reconnu officiellement sa défaite, mais il multiplie les manœuvres dilatoires pour retarder et entraver la transition démocratique. Il ne faut pas trop s’en étonner, c’est dans la nature même de l’enflure égotique du personnage Trump et, partant, de son rapport psychotique à la réalité. Qu’on se rappelle les péripéties de son investiture en 2016. Devant la maigre assistance populaire sur le mall de Washington, sa porte-parole avait lancé la formule « alternative facts », devenue culte. Et lui-même, en apprenant qu’il avait gagné officiellement malgré un retard de plus de 2,5 M de voix sur Hillary Clinton, avait (déjà !) crié à la fraude et mis sur pied une commission d’enquête ad hoc, dirigée par le vice-président Mike Pence en personne. Il est fort probable que, même fired de la Maison Blanche, il continuera à crier victoire jusqu’à son dernier souffle. On n’en a pas fini avec le trumpisme. Le chaos laissé derrière lui est tel qu’il n’est pas exclu que le president elect Joe Biden n’arrive pas à le nettoyer avant 2024 5, et qu’alors ressurgira un clone issu des rangs du GOP, ou de la tribu Trump elle-même ./.

Nguyễn Quang

14.11.2020



VERSION VETNAMIENNE : en cours.





1 « Cette lumière qui brille sur la colline », c’est celle qu’imaginait le pèlerin John Winthrop en 1630, à bord de l’embarcation qui l’emportait vers les rivages américains. C’est aussi celle qu’évoquait le Président Reagan dans ses adieux télévisés de 2004, quelques mois à peine avant la chute de l’Union Soviétique. « Dans mon esprit,  c’était une ville haute et fière, (…) grouillant de gens de toutes sortes qui vivaient en harmonie et en paix, une ville avec des ports libres bruissant de commerce et de créativité. Et si elle devait avoir des murs, ces murs avaient des portes, et les portes étaient ouvertes à tous ceux qui avaient la volonté et le cœur d’y venir.  Cette ville, elle est toujours là, brillant de tous ses feux.  Elle reste un phare, un aimant pour tous ceux qui cherchent la liberté, pour tous les pèlerins des endroits perdus qui cinglent dans les ténèbres, vers leur foyer. »  Quoi qu’on puisse penser de l’Amérique de Ronald Reagan, ce n’est certainement plus celle de Donald Trump.


2  M. Wolff : « Fire an Fury » ; Bob Woodward : « Fear » , puis « Rage » ; Mary Trump : « Too much and never enough » ; John Bolton : « The room where it happened ».


3  A. Case, A. Deaton :  United States of despair, Project Syndicate. Traduit dans Diễn Đàn du 29 juin 2020.


4  C’est la nomenclature officielle, mais une réminiscence plus littéraire pourrait être les « petits Blancs » des « Raisins de la Colère » de John Steinbeck, ou de « La route du Tabac » d’Erskine Caldwell.


5  L’archaïque système électoral américain est tel qu’il faut qu’un président démocrate renverse des montagnes, non seulement pour accéder au pouvoir (on l’a vu avec l’histoire des Grands Electeurs), mais aussi pour l’exercer (à cause du Sénat, où chaque Etat est en effet représenté par 2 sénateurs, quelle que soit sa population : le Dakota du Nord (760 000 habitants) et le Dakota du Sud (880 000 habitants) pèsent chacun autant que la Californie et ses 40 millions d’habitants.). Il faudra impérativement que le Parti démocrate gagne deux sièges au Sénat en Janvier prochain pour que le président Biden ne se retrouve pas paralysé comme son prédécesseur Obama l’a été (lors de son second mandat).


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